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décerné conjointement à la Pakistanaise Malala Yousafzaï et à l'Indien Kailash Satyarthi, tous deux activistes des droits des enfants.

Traditionnellement on représente Shiva dans un cercle de flammes

SIVA NATARAJA

Récemment dans une emission de télévision grand public, ce "topos" a été repris

par une équipe de  télévision  ukrainienne et une danseuse de pooldance.

Ce spectacle élève-t-il l'âme des spectateurs?...Quoiqu'il en soit, il interroge sur la notion d'art...

Un critique de Radio France affirmait il y a une vingtaine d'années que la transcription par Liszt des symphonies de Beethoven 

réduisant le Monde à l'empan de ses mains... était à la musique ce que l'érotisme était à la sexualité...

Quel rapport pourriez-vous arguer...Il y a dans la transcription un devoir d'irrespect.

Mais faut-il  rester dans le cercle ou en sortir?

..L'artiste attaque la notion même de ce que l'on croit pouvoir être de l'art et de qui est l'artiste...

c'est une interrogation qui se veut affirmation.

Cette jeune femme a pris le risque d'interroger la notion de ce qu'est l'art pour le public, le jury

et cela paye...

le public est surpris et le jury malgré ses réticences est bien obligé d'accepter qu'il y a là une performance qui va au delà du simple show aguicheur.

allez directement à 4'16" de la vidéo

Dans un autre genre

Cependant, on peut dire que l'universalité de la représentation du Shiva Nataraja dans un cercle de flammes

par rapport aux deux exemples cités plus haut tient à la nature même de la représentation:

dans la première, la danseuse de Pool danse, la barre qui permet son évolution perturbe la dynamique du cercle,

représentation quasi abstraite d'une totalité

(le cercle par sa nature même fait éclater les formes qui le circonscrivent).

Quant à la capoeira, c'est son aspect utilitaire, d'art martial qui légitime son essence.

Même si par de nombreux aspects, cet art martial se révèle être une quasi philosophie de vie...

(Du reste, on peut affirmer qu'on rentre en capoeira, comme on rentre en Bharatanatyam, cela s'incarne dan une pratique mais ce la va au delà de la pratique...)

*

A la différence de la roue cosmique du Dieu qui représente un impermanent de la Réalité

et par la même prend toute sa dimension d'universalité.

LÉONARDO DA VINCI

AVAIT DÉMONTRÉ L'IMPOSSIBILITÉ

DU PROJET DE L'ARCHITECTE VITRUVE

D'INSCRIRE L'HOMME DANS UN CERCLE

( DONT LE CENTRE SERAIT LE NOMBRIL )

PAR SON CÉLÈBRE DESSIN À LA SANGUINE

UN ARTISTE TAÏWANAIS

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